Fabrice Dal’Secco est né à Paris en 1970.
Après plus de 15 années passées dans le milieu de la presse automobile, il a souhaité tout quitter en 2008 pour s’adonner à sa passion : la sculpture et la fonderie d’art.
Pour cet artiste, l’inspiration vient de la matière et du mouvement. Des copeaux en alu découverts chez un ferrailleur font naître les nattes d’une femme africaine. Un bout de fer rouillé malmené par la mer découvert sur la plage, et voici le promontoire d’une vigie longiligne en bronze… Il regarde, manipule, imagine comment donner corps à des matériaux jetés aux oubliettes. Le plus souvent comme socle, qui font partie intégrante de ses sculptures. Les tentacules du poulpe emprisonnent le calcaire, l’équilibriste prend appui sur le grès tandis que, dans la savane, la lionne chasse dans le reflet du marbre.
Pas de domaine de prédilection, il sculpte des animaux, des silhouettes, des visages singuliers avec la même passion. Capteur de mouvement, d’attitude, laissant l’imagination de l’observateur créer l’action à venir. Inspiration soudaine, non maîtrisée, qui le pousse dans son atelier où il fond lui-même ses bronzes. Artiste-métallurgiste qui manie le métal en fusion avec délectation.